Aujourd’hui, je vous propose un duel au sommet dans l’univers des protections hygiéniques. Deux adversaires redoutables s’affrontent : la cup menstruelle et les tampons. Qui sortira vainqueur de ce match ? Cela dépendra de nombreux critères : confort, sécurité, impact environnemental, prix… En France, de plus en plus de femmes se tournent vers ces alternatives aux protections périodiques classiques. Alors, prêtes pour le match ?
La cup menstruelle : une option réutilisable et saine
La cup menstruelle, aussi appelée coupe menstruelle, est une petite coupelle en silicone médical, latex ou TPE (Thermo Plastic Elastomer), qui se place dans le vagin pour recueillir le flux menstruel. Elle est réutilisable, ce qui en fait une option écologique et économique.
Il est nécessaire de choisir la taille de sa cup en fonction de différents critères : âge, accouchement, sport… Concernant son utilisation, elle demande un petit temps d’adaptation. Toutefois, une fois cette phase passée, la cup est généralement appréciée pour son confort et sa discrétion.
Côté sécurité, la cup menstruelle est sans danger pour la flore vaginale. En effet, contrairement aux tampons, elle n’absorbe pas le sang mais le recueille, évitant ainsi le risque de syndrome du choc toxique. De plus, la plupart des cups sont fabriquées sans produits chimiques (sans BPA, phtalates, parfums…), et certaines bénéficient même d’une certification oeko tex.
En résumé, la cup menstruelle est une protection hygiénique qui allie respect de la santé, de l’environnement et du porte-monnaie.
Les tampons : une solution pratique mais pas sans failles
Les tampons sont composés de coton et/ou de fibres synthétiques qui absorbent le flux menstruel. Pratiques et discrets, ils sont très utilisés par les femmes pendant leur cycle.
Cependant, malgré leur côté pratique, les tampons ne sont pas sans failles. Ils peuvent en effet perturber la flore vaginale et certains ont même été associés au syndrome du choc toxique. De plus, si vous avez un flux abondant, vous devez changer de tampon toutes les 4 à 8 heures, ce qui peut être contraignant.
Par ailleurs, l’impact environnemental des tampons est plus important que celui de la cup. En effet, chaque année, des milliers de tampons sont jetés et finissent dans les décharges ou dans la nature. De plus, leur fabrication nécessite beaucoup d’eau et d’énergie.
Enfin, côté prix, les tampons coûtent plus cher à long terme que la cup. Selon les marques et les points de vente, le prix d’une boîte de tampons varie entre 2 et 6 euros. Ainsi, sur une année, le coût des tampons peut s’élever à plusieurs dizaines d’euros.
En résumé, les tampons sont pratiques et discrets, mais leur impact sur la santé et l’environnement ainsi que leur coût peuvent faire réfléchir à deux fois avant de les choisir.
Les alternatives : culottes menstruelles, serviettes lavables…
Si ni la cup menstruelle ni les tampons ne vous conviennent, il existe d’autres alternatives. Les culottes menstruelles, par exemple, sont de plus en plus populaires. Elles sont confortables, réutilisables et disponibles en plusieurs tailles.
Les serviettes hygiéniques lavables sont également une bonne option. Elles sont souvent fabriquées en coton bio, et certaines marques proposent des modèles certifiés oeko tex.
Enfin, le maillot de bain menstruel est une option intéressante pour celles qui souhaitent se baigner pendant leurs règles sans utiliser de tampon ou de cup.
Conclusion : la cup menstruelle et les tampons, deux options à peser
Voilà, le match est terminé. La coupe menstruelle et les tampons ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients. Votre choix se fera en fonction de vos besoins, de votre mode de vie, de votre engagement environnemental et de votre budget.
N’oubliez pas que ce qui compte avant tout, c’est votre confort pendant ces quelques jours du mois. Alors, prenez le temps de bien peser le pour et le contre avant de faire votre choix. Et n’hésitez pas à essayer plusieurs options pour trouver celle qui vous convient le mieux.